
Au lendemain des violences survenues lors du derby Juniors entre le Club Africain et l’Espérance Sportive de Tunis au Parc B, Walid Bou Omrane, secrétaire général adjoint et membre de la commission juridique du Club Africain, a livré une prise de parole particulièrement ferme.
Il a affirmé que le club poursuivrait toutes les démarches jusqu’au bout pour défendre les jeunes joueurs agressés, dénonçant à la fois le rapport de l’arbitre, le silence de l’adversaire et l’absence de réaction des instances.
Selon lui, les jeunes joueurs du Club Africain ne seront pas abandonnés et l’affaire suivra son cours « jusqu’au dernier souffle ». Il a par ailleurs rejeté « les mensonges et intox » circulant autour des événements, estimant que « tout le monde connaît la vérité ».
Le dirigeant a aussi mis en cause le rapport de l’arbitre, qu’il juge « déformé et rédigé sous pression », ainsi que l’attitude du club adverse.
Bou Omrane a détaillé une série de griefs liés à la gestion du derby et aux violences subies par les jeunes joueurs insistant sur le fait que ceux qui ont commis ces violences doivent être punis pour servir d’exemple.
Le responsable du CA appelle les autorités sportives à assumer leurs responsabilités, notamment face à la répétition des épisodes violents dans les catégories jeunes. Bou Omrane exhorte le ministère de tutelle et la Fédération tunisienne de football à intervenir immédiatement.