Des raisons d’être ambitieux !

Si deux semaines avant la reprise de la saison 2021-2022 de volleyball féminin, entre deux vagues de pandémie, l’on avait prédit aux joueuses du Club Africain qu’elles seraient dauphines du CF Carthage et finalistes de la Coupe, elles auraient sans doute trouvé la prédiction très optimiste.

Non par manque d’un talent qu’elles ont à revendre, en plus d’un merveilleux état d’esprit et d’un réel sentiment d’appartenance au Club, mais parce qu’à dix jours de la reprise de la compétition elles n’avaient pas encore repris l’entraînement (la moitié de l’effectif s’entraînant même avec diverses autres équipes).

Pire, l’existence même de la section s’écrivait en pointillés. Et pourtant, malgré cette prise en main extrêmement tardive, et en dépit d’un manque préjudiciable de matériel et de disponibilité d’équipement sportif, seul le CFC, à qui sa récente fortune octroie des structures qui sont pour l’instant d’une autre dimension, fut en mesure de devancer ces dames.

On peut rêver aux résultats qu’une saison préparée bien à temps aurait pu donner… Mais trêve de rêverie, un lent travail de fond a été entamé au cours de l’exercice écoulé.

Il a permis de consolider l’esprit d’équipe entre les sections (le basket ayant “offert” des disponibilités de salle au volley), d’affiner l’organisation, de renforcer le cadre technique (confié à l’une des figures emblématiques du volleyball clubiste, Rached Ben Krid, vainqueur de tous les titres possibles avec le CA) et de concevoir divers plans d’action pour densifier l’effectif dans toutes les catégories d’âge -car deux soucis demeurent, le manque de joueuses et le manque de disponibilités de salles d’entraînement.

Ces joueuses ont du talent, du cœur et de l’enthousiasme à revendre. Il ne leur manque qu’un rien de moyens matériels pour atteindre les sommets, et de la constance dans l’intérêt qu’on leur porte. Et alors à Azza Fridhi, Jawa Ben Zaâra, Sonia Ben Zineb ou Hajer Ouanna succèderont Emna Khalfa, Emna Ayed, Ayda Ben Fayza ou Yosra Zeramdini, pour ne citer qu’elles. Et viendra l’heure de réactiver l’équipe masculine.

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